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Le refus de la misère a-t-il pris corps ? [200]
Vingt ans après le rapport Wresinski Grande pauvreté et précarité économique et sociale, où en est la lutte contre la misère comme “violation des droits de l’homme” ?
Description
Revue Quart Monde n° 200
En 1987 Joseph Wresinski lançait trois appels.
– Les 10 et 11 février 1987, il présentait au Conseil économique et social français le rapport Grande pauvreté et précarité économique et sociale dont l’avis était adopté par le CES. […]
– Le 20 février 1987, pour la première et unique fois, il prenait la parole devant la Commission des droits de l’homme de l’ONU, à Genève.
– Le 17 octobre 1987, en inaugurant publiquement la dalle en l’honneur des victimes de la misère sur le parvis des Libertés et des droits de l’homme au Trocadéro à Paris, le père Wresinski appelait tous les citoyens à s’unir pour que tout homme soit respecté dans tous ses droits.
Vingt ans donc après cette année 1987 où l’opinion commença à entendre ce que le fondateur d’ATD Quart Monde ne cessait d’affirmer : « la misère est une violation des droits de l’homme », Paulette Guinchard, députée et Agnès de Fleurieu, présidente de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, montrent les avancées mais aussi les difficultés rencontrées tant au niveau de l’opinion publique qu’à celui des études scientifiques.
Sociologue, Patrick Cingolini dessine les contours de la loi contre les exclusions en rappelant que tout droit, pour devenir effectif, doit s’appuyer sur un incessant partage des savoirs.
Extraits de l’introduction de Jean Tonglet