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Paroles pour demain
Sous forme de poèmes, l’auteur ouvre le trésor de ces moments d’une vie partagée avec les plus pauvres.
Description
Ce livre est une suite de messages inspirés par des histoires vraies, rapportées tout au long de trente années de vie auprès des plus pauvres.
Il ne s’agit ni d’un documentaire ou d’une étude, ni d’une explication méthodique de la misère ou de propositions de solutions à mettre en œuvre. Le père Joseph, dans un style poétique qui traduit sa tendresse et son amitié, invite le lecteur à franchir un passage. Il chemine avec les très pauvres et s’adresse à quiconque souhaite – à cœur ouvert – apprendre à les connaître mieux, à se rapprocher d’eux, enfin à les aimer.
Si chaque histoire est une rencontre qui se suffit à elle-même, le livre marque pourtant une progression : après avoir ressenti combien la peur et l’incompréhension séparent les hommes, quand bien même la faim et l’exclusion demeurent, nous entrevoyons la clé pour que tout cela change.
Nous réalisons que les hommes, riches ou pauvres, sont également riches d’amour, de volonté et d’espoir. Nous comprenons que les pauvres nous adressent un appel afin d’être reconnus, afin que leur vie quotidienne change. Nous mesurons leur capacité de résistance, l’intensité de leur attente. Nous sommes touchés par le cri qu’ils lancent à la société depuis leur solitude : “Pourquoi ne nous aime-t-on pas ?”. Nous nous étonnons de constater combien leur espoir est grand. Enfin nous découvrons et nous recevons leur pardon qu’ils nous offrent par-delà la misère.
Dans le dénuement, les manifestations de la vie prennent une profondeur et une signification qui ne peuvent laisser indifférent.
Ce livre existe en italien, en espagnol, en allemand, en néerlandais et en chinois.
Il est repris dans un CD sous le même titre (Edition Jade, 2008).
Extrait
Je connais de nombreux amis qui se découragent quand se révèle à eux cette exigence qu’appelle la misère du Quart Monde. Ils ne peuvent, en effet, abandonner leurs projets, leur engagement, leurs intérêts, ni entraîner leur famille jusque dans les cités sous-prolétarienne ; s’ils évaluent la responsabilité des hommes dans la naissance de ce désespoir ; s’ils rappellent que seuls, au plus profond du partage, les hommes pourront détruire leur oeuvre. Ils sont de précieux auxiliaires. Précieux par l’apport de leur accord profond, de leur temps disponible, de leur connaissance, de leurs relations et de leurs ressources. Car ils permettent à d’autres d’entreprendre la plongée dans la masse près de ceux qui ont droit à être rejoints.