Boutique
L’entreprise : une alliée indispensable [135]
Comment refuser le fatalisme du chômage de longue durée et défendre le plein emploi pour tous, y compris ceux qui en sont le plus éloignés ?
Description
Revue Quart Monde n° 135
« C’est le refus [du] fatalisme qui fonde notre dossier. Nous restons attachés à la volonté de réaliser le plein emploi. Un plein emploi où s’intègrent les périodes de formation permanente de reconversion et de temps sabbatiques, autant de moyens de préparer l’avenir et d’exercer une pleine citoyenneté. Un plein emploi qui n’a pas les défauts de ce qui a été appliqué dans les pays d’économie planifiée, mais qui découle de l’expérience même des plus pauvres. Leur humiliation de n’être utiles à personne, et à cause de cela d’être toujours dépendants des plans des autres, est une souffrance permanente ». (Extrait de l’introduction de Louis Join-Lambert)
Leur histoire personnelle et collective isole du monde du travail les travailleurs en grande pauvreté.
Des expériences montrent l’efficacité d’acteurs prêts à s’engager dans une aventure guidée par la reconnaissance de l’aspiration des plus pauvres non seulement à travailler mais aussi à être traités en travailleurs.
Le monde de l’entreprise a la possibilité d’influer de diverses manières sur le travail et l’emploi des plus défavorisés :
– en luttant contre la pérennisation de la précarité;
– en s’appuyant sur l’implication des salariés;
– en développant de nouveaux savoir-faire dans l’insertion professionnelle.