Militant au sein de l’association Quart Monde, Jean-Louis Novert a certes donné la parole au geste, aux gestes envers les « hommes d’en bas ». Ensemble, ils ont développé la nécessité de la culture et œuvré pour trouver des chemins :
Le livre
   donne le pain
   ses pages
   sentent la farine

Certes, les bons sentiments ne suffisent pas, même lorsque – et c’est ici le cas – ils témoignent d’une certaine exigence.

Jean-Louis Novert est avant tout un militant qui se bat chaque jour pour améliorer le sort des humbles par la culture.
Il nous a semblé qu’il y avait dans ces quelques poèmes une saveur bien particulière, une simplicité dans la profondeur des sentiments, une chaleur humaine chez celui qui s’efforce de
porter aux hommes
    à tous les hommes
    la couleur
    de la pierre et la fraîcheur
    de l’eau

N’est-il pas poète?
L’homme
    qui sculpte le verbe

(Extraits de l’introduction de l’éditeur)