Boutique
Bidonvilles, retour d’expériences [249]
Notre capacité à vivre ensemble est en question, tout comme ce « droit d’habiter la terre » dont Joseph Wresinski disait que les plus pauvres en étaient interdits.
Description
Revue Quart Monde n° 249
En France, une politique de résorption des bidonvilles a été mise en œuvre dans les années 60 et 70 par les pouvoirs publics. Le mal-logement n’a pas pour autant disparu : barrios et slums n’ont cessé de s’étendre partout dans le monde.
Dans les pays du Nord, l’hébergement, prévu comme salle d’attente vers un logement digne de ce nom, est souvent devenu un système hypertrophié et complexe où s’égarent durablement des familles sans abri.
Paradoxalement, dans les chabolas de Madrid, à Toulouse et ailleurs, la pauvreté et la précarité des habitants, associées à l’hostilité des pouvoirs publics, ont pu jouer en faveur d’une organisation collective efficace.
Théâtres de multiples tensions et de grande violence, oubliés des services de l’État, ces « habitats non ordinaires » constituent désormais le lot d’une moitié au moins de l’humanité actuelle. Ils interrogent en profondeur notre capacité à vivre ensemble.
Extraits de l’introduction de Martine Hosselet-Herbignat