Introduction à la pensée sociale de l’Église

L’auteur précise qu’il n’y a pas de doctrine de l’Église fermée et obligatoire. Mais plutôt, une proposition, un enseignement marquant son attention aux réalités humaines comme concernées par l’Évangile. Pas d’ordre particulier ecclésial, mais une portée valable pour toute l’humanité.

Dans une première partie de sept chapitres, il présente la succession historique de ces enseignements : principes essentiels, grands domaines d’application (politique, économique, culturel, social, etc.), multitude des pratiques des chrétiens et enfin statut et avenir de ces discours, le tout appuyé sur l’Écriture et prenant en compte la non-participation des peuples, comme il se devrait, à la construction de leur destin, dans la ligne des Droits de l’homme.

La deuxième partie aborde quelques grandes questions débattues (et leurs lacunes) à notre époque, celles auxquelles l’Église doit encore répondre. La théologie de la libération, l’attitude de Pie XII concernant le nazisme sont évoquées. Un tableau chronologique récapitule les encycliques, les textes conciliaires, les conférences, etc. mis en rapport avec la marche du monde.

La jonction social/politique est plus délicate pour l’Église. Elle ne peut que tracer des chemins, laissant aux laïcs la liberté de leur choix, la mise en action de leurs libres opinions. D’où la diversité de leurs engagements.

Jacqueline Konrat

Desclée De Brouwer – 2008 – 243 p.