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L’île aux chats

L’île aux chats

Dans un bidonville coréen, quatre enfants abandonnés et un vieil oncle parviennent à reconstituer une famille chaleureuse.

Kwaengiburi est le bidonville d’Inch’on, port de Séoul, gagné sur la mer par les émigrants successifs. On l’appelle « l’Île aux chats », en mémoire des tigres qui autrefois vivaient là.

Pauvres dans un quartier pauvre, les familles survivent de petits boulots : pêche, ramassage d’huîtres, séchage de piments rouges qui colorient le quartier chaque fin d’été.

Le roman s’attache plus particulièrement à l’histoire de deux « fratries » du quartier. Sukja et Sukhûi sont jumelles. Leur mère a quitté la maison à cause de l’ivrognerie de son mari. Les frères Tongsu et Tongjun, eux, ont été abandonnés par leur père après la mort de leur mère. Tongsu, l’aîné, fait l’école buissonnière et sniffe de la colle alors que son petit frère tente vaillamment de tenir le cap sans lâcher prise.

L’oncle Yongho est bien le seul adulte responsable de ce roman. Lui qui vient de perdre sa vieille mère, son chemin croise celui des deux frères qu’il recueille chez lui. Il accueille aussi les deux petites filles à la sortie de l’école, et c’est ainsi qu’il rencontre leur institutrice dont il tombe amoureux. Mais il lui faudra prouver qu’un habitant de bidonville est un homme de valeur…

L’île aux chats décrit avec précision le quotidien du bidonville : les rythmes, les habitudes alimentaires… Le roman, qui aborde l’histoire de la Corée et de ses conflits, est avant tout un mélodrame aux personnages très attachants. La solidarité lie les personnages qui réussissent à reconstituer une famille chaleureuse.

Extrait de la présentation de l’éditeur

Thierry Magnier – 2008 – 207 p.

Roman, à partir de 12 ans.