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J’espérons que je m’en sortira

J’espérons que je m’en sortira

Dans un langage très imagé, tout à tour jubilatoire ou amer, un reportage féroce et hilarant sur la vie d'Arzano, petit village du Sud de l'Italie, près de Naples.

Les gosses décrivent leur monde de béton et de pauvreté où les bandes de la Camora (la Mafia napolitaine), s’entretuent même le dimanche, où il pleut dans les maisons «déglingouillées» et où les rats zigzaguent entre les seringues des drogués qui jonchent les trottoirs.

Les pères s’inventent chaque matin cent métiers pour nourrir leur famille, les «vraies mamans souffrent», seuls les enfants se lavent parce qu’ils réussissent à rentrer dans la baignoire, et les ferrailleurs volent les voitures neuves avec des camions «déguisés en dépanneuses». Le curé assure les cours de «cataclysme» et les riches roulent en «Ross-ross».

Seuil – 1993 – 122 p.