
Soignant-soigné : l’importance du lien et de l’accompagnement
«Après
vingt
ans
de
travail
en
milieu
hospitalier
et
deux
ans
d’enseignement
j’ai
exercé
ma
profession
dans
une
MECS
d’enfants
(maison
d’enfants
à
caractère
social…).
Je
découvre
alors
ce
que
l’on
appelle
couramment
le
monde
de
la
précarité.
Très
rapidement,
je
me
rends
compte
que
ma
manière
de
soigner
et
d’accompagner
les
personnes
ne
serait
plus
la
même.»
Voici le témoignage
d’une
soignante
auprès
de
personnes
dites
pauvres
ou
défavorisées qui insiste sur le l’importance de l’accompagnement et de l’écoute des malades.
Cette article est un témoignage de Marie
Agnès
IUNG
qui est une soignante dans une maison d’enfant à caractère social. Elle y raconte comment elle a complètement changer son mode de pensée et de fonctionnement pour s’adapter aux besoins des populations défavorisées.
Ce qui l’avait le plus marqué c’est la peur face l’institution médicale, peur de ne pas pouvoir se soigner à cause du coût très important, peur des examens, peur des démarches très compliquées et de la stigmatisation.
La meilleure réponse à cette peur est de miser sur l’accompagnement, prendre par la main, expliquer et dédramatiser les actes médicaux. La santé touche la personne au plus profond de sa sensibilité, il faut un accompagnement humain afin de rendre toute sa dignité au malade.