Entrez votre recherche ci-dessous :

Rroms et gens du voyage

A la demande de ses militants, exprimée en congrès à Nantes en mars 2010, Amnesty International France (AIF) a décidé de renforcer son travail sur la situation des Rroms*. Cette problématique a déjà fait l’objet d’actions d’AIF les années passées dans les pays des Balkans et en Italie, mais la situation des Rroms en France n’avait pas encore été abordée.

Suite aux déclarations des plus hautes autorités de l’Etat français et aux évènements concernant les Rroms et les gens du voyage survenus au mois de juillet, le travail de l’organisation a été accéléré. Les chercheurs du Secrétariat International à Londres ont commencé leurs investigations en France, les bénévoles et salariés travaillant au Secrétariat national d’AIF se sont organisés pour réagir le plus rapidement possible. Un courrier a été envoyé par le Secrétaire général d’Amnesty International au Président de la République française, pour lui demander de respecter les droits des Rroms et des gens du voyage.

Déclarations publiques et communiqués de presse se sont par la suite enchaînés tout l’été pour demander aux autorités françaises de «faire preuve de sang froid» et de respecter les droits des Rroms et des gens du voyage. Au mois de septembre, AIF a également demandé de « prendre en compte l’appel de l’Union Européenne qui demande à la France de mettre fin à la discrimination envers les Rroms. » Rappelons que les traités de l’Union européenne, notamment la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, interdisent la discrimination et les expulsions collectives et garantissent la liberté de circulation.
Suite aux travaux des chercheurs d’Amnesty International concernant le traitement des Rroms en France, des actions militantes devraient suivre très prochainement.

D’ores et déjà, à travers l’action « Oui au logement social ! Mme, M. le Maire, je vous soutiens », qui fait partie de la campagne nationale commune à ATD quart monde, le Secours Catholique et Amnesty International Section française, il est proposé aux personnes qui le souhaitent, d’écrire à leur maire pour lui dire qu’ils soutiendront « toute initiative de sa part qui augmentera (ou créera) les espaces d’accueils pour les gens du voyage. »

* Orthographe utilisé et recommandé par les associations et les principaux concernés.