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Echanges entre Militants Quart Monde et étudiants en journalisme à Lille

Mercredi 30 janvier, dans le cadre de leurs études à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, une cinquantaine d’étudiants (licence, master, presse hebdomadaire et Académie ESJ) avec leur professeur Olivier Aballain ont participé lors d’un débat ouvert à un échange avec des membres d’ATD Quart Monde, militants, alliés et volontaire, dans l’amphithéâtre de l’ESJ.(photo)

C’est la quatrième année que ce type de rencontre a lieu à l’initiative de la direction de l’ESJ.

Cette fois encore les étudiants ont travaillé au préalable par petit groupe sur quatre thèmes : l’état de la pauvreté en France et dans la région Nord Pas de Calais et la réalité de l’accès aux droits fondamentaux ; « comment les médias parlent de la pauvreté ?» ; pauvreté et ruralité ; enfin, les réseaux sociaux sont-ils le support de nouvelles initiatives pour lutter contre la grande pauvreté.

Ces échanges ont été particulièrement riches et les questions très nombreuses adressées en priorité aux militants quart monde qui ont l’expérience de la pauvreté et de la précarité. Plusieurs aspects ont été pointés : le « non recours » pour l’accès aux droits, la grande absence des personnes très pauvres dans les médias télévisés (0,7% du temps d’antenne selon le baromètre du CSA), la grande difficulté d’évaluer la situation de personnes très pauvres en milieu rural et l’originalité et la simplicité d’actions nouvelles développées via internet.

Un des thèmes également abordé lors de la rencontre a porté sur l’usage de certains mots qui peuvent être mal interprétés ou compris différemment, ou encore les « mots interdits » comme « SDF » (initiales qui ne respecte pas les personnes), le mot « pauvre » pris comme substantif et non comme adjectif ce qui laisserait penser que « les pauvres » constituent une catégorie sociale alors qu’on lui préfère à ATDQM « les personnes en situation de pauvreté »… même si c’est plus long dans un titre de journal !