L'actualité
Dynamique
nationale
Nous
avons pu échanger avec des
représentants du monde de
l’entreprise,
au travers de deux rencontres
avec L’Institut Montaigne en
avril et des représentants du MEDEF
en mai. Différentes
questions ont été soulevées,
notamment : le statut des
entreprises qui embaucheront les
chômeurs de longue durée ;
l’impact du projet sur les besoins de
recrutement des entreprises
ordinaires et sur les salaires, et sur
la création effective de
richesse. Nous avons sollicité le
MEDEF pour qu’il nous donne sa
position sur notre initiative.
Jean-Paul
Delevoye, président du Conseil
Économique, Social et
Environnemental, a également souhaité
nous recevoir en avril pour
que nous lui présentions le projet. Il
nous a exprimé son intérêt
et son soutien.
Nous
avons par ailleurs rencontré Jean-Michel
Bélorgey,
conseiller d’État honoraire et ancien
député, pour recueillir
son point de vue sur le projet et
particulièrement sur ses aspects
juridiques. Il a soutenu notre idée
d’un financement par transfert
budgétaire des emplois créés, donc
sans coût supplémentaire pour
la collectivité publique. Il nous a
conseillé de préciser et
compléter certains points de notre
documentation, et en particulier
d’établir un cahier des charges de la
loi d’expérimentation et
de ses décrets d’application,
précisant les différents thèmes
qui devront être traités. Il a accepté
de poursuivre le travail
avec nous sur les aspects juridiques
du projet.
Dans
la perspective de la présentation au
Parlement d’un texte de loi
d’expérimentation, nous avons
poursuivi nos rencontres avec les
députés et sénateurs. Parmi les
personnes rencontrées, Christophe
Béchu, sénateur maire d’Angers,
Christophe Sirugue
député de Saône et Loire, Gaëtan
Gorce, sénateur de la
Nièvre, François Patriat,
Sénateur de la Côte d’Or et
président de la Région Bourgogne, les
deux derniers étant
particulièrement concernés puisqu’une
expérimentation est
pressentie dans la Nièvre. Lors de
chacune de ces rencontres, après
avoir questionné, nos interlocuteurs
ont exprimé leur intérêt et
leur soutien au projet.
Laurent
Grandguillaume, député de la
Côte d’Or, nous a confirmé la
création à l’Assemblée nationale un
groupe de travail sur le
projet et son cadre légal.
Parallèlement, il a publié sur son
blog
un article sur la question et
sollicité un rendez-vous auprès du
Ministre du travail, François Rebsamen.
(cf.
http://www.grandguillaume.net/2014/05/revolutionner-les-approches-de-la-lutte-contre-le-chomage-d-exclusion-l-emploi-concu-comme-un-droit.html)
Lors
d’une rencontre de présentation du
projet à l’AJIS –
Association des Journaliste de
l’Information Sociale - le 12 juin,
Dominique Potier,
député de Meurthe-et-Moselle et
membre de ce groupe de travail, a
dit l’intention de ce dernier
d’aboutir rapidement à une
proposition de loi afin que le cadre
légal soit au rendez-vous
lorsque les travaux auront
suffisamment avancé sur les
territoires
pour rendre possible la création des
entreprises à but d’emploi
prévues par le projet.
Dynamiques
locales
Pays
de Redon
Le
Conseil général d’Ille-et-Vilaine a
confirmé son intérêt pour
porter une réflexion sur le projet.
Par
ailleurs, suite aux élections
municipales, le territoire pressenti
de la communauté de communes de
Grand-Fougeray a mis en sommeil sa
candidature. Plusieurs acteurs d’un
autre canton ont manifesté
leur souhait que le projet soit mis en
œuvre sur leur bassin de vie.
Un noyau porteur s’est constitué pour
informer les acteurs locaux,
en particulier les maires dont
certains ont déjà donné leur
accord. La candidature de ce nouveau
territoire est donc en bonne
voie et nous espérons qu’elle pourra
être officialisée dans les
prochaines semaines.
Meurthe-et-Moselle
Suite
au décès de Michel Dinet, président du
Conseil général que nous
avions rencontré en janvier et qui
avait exprimé tout son intérêt
pour le projet et son souhait qu’il
soit modélisé sur un
territoire du département selon la
méthode des « Fabriques »,
un nouvel exécutif a été mis en place.
Celui-ci a confirmé son
engagement et plusieurs rencontres ont
eu lieu avec le Conseil
général et Dominique Potier, député de
Toul, pour préciser la
démarche qui devrait aboutir
prochainement au choix d’un
territoire d’expérimentation.
Nièvre
L’association
RéCoLTES, porteur local du projet, en
lien avec l’équipe de
coordination nationale du projet, a
développé de nombreux contacts
pour informer les élus, institutions
et acteurs associatifs
concernés localement par le projet et
s’assurer de leur soutien.
Outre les entretiens avec Gaëtan Gorce
et François Patriat évoquées
plus haut, des rencontres ont aussi eu
lieu avec le service économie
du Conseil régional, les services du
Conseil général, la DIRECCTE,
le Secours catholique, l’Union
régionale des chantiers
d’insertion. Un rendez-vous est
également prévu en juin avec le
directeur départemental de Pôle
emploi.
En
ce qui concerne le choix du territoire
expérimental, les services du
Conseil général ont travaillé au
diagnostic et les maires et
présidents de communauté de communes
sont informés. Le périmètre
sera défini en fonction des réalités
socio-économiques et des
motivations. Un premier rendez-vous de
travail avec le président du
Conseil général et ses services est
programmé à la fin du mois.
Deux-Sèvres
L’interlocuteur
sur ce territoire est la maison de
l’emploi de la nouvelle
communauté d’agglomération de
Bressuire. Son Conseil
d’administration est composé de 4
collèges syndicats,
entreprises, élus et acteurs sociaux
qui ont été successivement
rencontrés, chacun ayant ses propres
questions sur le projet. Ces
rencontres ont permis de nombreux
éclaircissements. Le Conseil
d’administration doit maintenant se
prononcer prochainement sur son
éventuel soutien au projet.