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Un Comité Solidaire « pour les Droits » à Paris

Madame Gasmi vit avec un enfant de 8 ans dans une chambre de 11 m² sans sanitaires et dont le plafond est rongé par l’humidité. Ce logement a été reconnu insalubre après de longues démarches, en avril dernier.

Madame Gasmi a 5 enfants. Selon le juge des affaires familiales, elle n’a pas le droit de vivre avec le plus jeune d’entre eux (3 ans) en raison de l’état et de l’exiguïté du logement dans lequel elle vit.
Un logement décent et plus spacieux permettrait : d’une part au plus jeune, placé temporairement, de vivre avec sa mère et son frère, et d’autre part d’accueillir en visite les trois plus grands.

Des citoyens se sont émus de cette situation, alertés par la travailleuse familiale qui soutient Mme Gasmi. Ils ne pouvaient pas accepter que d’autres vivent dans de telles conditions. Ces citoyens ont décidé de se regrouper autour de la famille et de tout mettre en oeuvre pour que soient respectés les droits de Mme Gasmi.

Ensemble, ils ont soutenu la famille dans les moments difficiles. Ils ont aidé Mme Gasmi à remplir un dossier DALO (Droit Au Logement Opposable). Ils ont également écrit au préfet de région, pour lui demander de les aider à résoudre cette situation au plus vite.

Pour ce Comité solidaire pour les droits, « Madame Gasmi a le droit de vivre dans un logement digne. Elle a le droit de mener une vie de famille normale. » Comme chacun d’entre nous.

C’est pourquoi ils ont voulu aller encore plus loin. Ils ont décidé d’appeler « tous les défenseurs des Droits de l’Homme, qui refusent que d’autres vivent dans des conditions qu’ils n’accepteraient pas pour eux-mêmes » à participer à un sit-in début juillet devant la préfecture de Paris.

Pour la famille et ceux qui l’entoure, le but de ce sit-in est « d’obtenir un rendez-vous avec le préfet et un engagement ferme et fiable de relogement effectif de la famille dans les plus brefs délais. »

Ils espèrent ainsi que cet événement pourra débloquer une situation intolérable qui devient, au fil des semaines, de moins en moins supportable. Et permettre à la famille de Mme Gasmi de retrouver enfin un logement décent et une vie de famille normale.