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Le saviez-vous ? (janvier 2016)

Le Sénat a rejeté le 9 décembre dernier la proposition de loi visant à garantir l’accès de tous à la cantine scolaire. Le texte, déposé par le groupe socialiste et républicain, avait été adopté le 12 mars à l’Assemblée nationale. Les opposants ont estimé que ce serait irréalisable en raison du manque de locaux et de questions financières. Ils ont rappelé que le service de restauration était déjà soumis à l’interdiction des discriminations. Le texte doit revenir en deuxième lecture à l’Assemblée nationale.

«Ce ne sont pas les plus pauvres qui votent Front national, explique Hervé Le Bras, géographe et historien, interrogé par Libération au sujet des régionales, ils sont plutôt abstentionnistes ou ne sont pas inscrits sur les listes électorales. » Pour le chercheur, « il n’y a pas d’électeur type. Par exemple, 16 % des cadres et des professions supérieures votent FN. Plus que la condition sociale ou la profession, ce qui regroupe ces électeurs, c’est plutôt le sentiment de ne pas s’en sortir face à la crise, et de ne pas avoir d’avenir. (…) Des gens qui se sentent menacés ou bloqués dans leurs vies ou dans leur travail. »
Lire sur http://www.liberation.fr/debats/2015/12/09/herve-le-bras-le-vote-frontiste-se-propage-comme-des-epidemies-de-grippe_1419573

« Les catégories modestes ont investi les réseaux sociaux », annonce le CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) dans une enquête diffusée le 9 décembre. Selon l’institut, 65 % des personnes ayant des bas revenus participent aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) contre 45 % des hauts revenus. « Il est probable qu’elles les investissent davantage pour compenser une sociabilité un peu plus restreinte dans la vie courante », souligne l’enquête, qui ajoute que les réseaux sociaux ne comblent pas la solitude.

1001 territoires. Le 26 janvier 2016, c’est le lancement national de la campagne « Mille et un territoires se mobilisent avec les parents pour la réussite de tous les enfants ». L’idée est d’essaimer et de rendre visibles les bonnes pratiques d’une éducation partagée. C’est unir nos forces, école, parents, en particulier les plus éloignés, et acteurs de quartier pour inventer des actions. Une vingtaine d’associations ont rejoint le projet. Plus d’infos sur www.en-associant-les-parents.org/1001-territoires