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2019, une année riche pour l’université populaire Quart Monde de Centre Loire

Samedi 30 novembre 2019, nous avons repris le chemin de l’Université Populaire Quart-Monde : retour sur cette journée. 

Habituellement, la rencontre a lieu à l’université du Maine, au Mans. Cette fois, elle est organisée par le groupe ATD Quart Monde de Tours, au centre social Pluriel. Nous sommes très bien accueillis autour d’une boisson chaude et de gâteaux ; et durant ce temps de restauration, un jeu est proposé pour faciliter les échanges entre les différents groupes d’Angers, La Flèche, Le Mans, Nogent-Le-Rotrou et Tours.

Dans la salle de travail, un grand panneau est installé avec des photographies qui relatent le voyage de nos amis Tourangeaux partis au mois de juillet 2019 à l’assaut des montagnes, du côté de Briançon. Une belle aventure pour se donner des forces, dépasser les différences et s’ouvrir aux autres.

Cette Université populaire Quart Monde est particulière puisqu’il s’agit d’une rencontre d’évaluation et de programmation. De décembre 2018 à septembre 2019, à partir du défi lancé cette année « Prendre la parole, fondement de l’université populaire Quart Monde », nous avons travaillé quatre sujets : la communication, prendre la parole, la transition écologique et travail et dignité. Il devenait nécessaire de faire un bilan, d’échanger sur ce que nous avions appris au cours de ces quatre universités populaires.

Après les nouvelles données par chaque groupe local, nous avons regardé un montage photos réalisé par François, un volontaire venu de Marseille, sur les actions réalisées avec ATD Quart Monde à l’international. Ce diaporama montre les conditions de vie des gens et suscite une réflexion sur « comment agir avec les personnes pauvres » : se connaître, dialoguer et essentiellement faire ensemble.
A travers différentes expériences qui ont eu lieu à Madagascar (construction d’un pont), au Mali (creusement d’un puits),… il en est ressorti que toute action doit se faire ensemble sinon, comme François le rappelait, en écho à la phrase que Gandhi avait l’habitude de prononcer: « ce que tu fais pour moi, sans moi, tu le fais contre moi ».

Nous avons poursuivi en nous répartissant par petits groupes pour partager le travail de bilan que les différents groupes locaux avaient préparé en amont à partir des thèmes de l’année. Celui sur la communication a provoqué de nombreux échanges. Tandis que Jean-Pierre souligne « on cherche des prétextes pour ne pas montrer qu’on ne sait pas », Bernard qui a du mal à prendre la parole, dit avoir réussi à s’exprimer devant un grand groupe de personnes. Jeanne est persuadée que « tout le monde a quelque chose d’intéressant à dire » mais la confiance manque. C’est également l’opinion de Laurence pour qui il faut « redonner confiance aux gens et apprendre à les écouter ».
Quant à Véronique, c’est le thème sur la transition écologique qui l’a vivement interpellée. Elle réfléchit à comment vivre avec ce problème et comment y préparer nos enfants. Il a fallu interrompre ces échanges, toujours passionnants, qui avaient largement débordé du temps imparti, pour partager nos réflexions par une mise en commun.

Puis, nous avons installé les tables et clôturé cette matinée de travail autour d’un déjeuner où les conversations se sont activement poursuivies…