Un projet de recherche-action participative sur les relations entre misère, violence et paix

Il n’est pas possible de vivre en paix tant que persiste la condition inhumaine de l’extrême pauvreté […]. Les privations matérielles enferment dans la survie ; l’insécurité peut provoquer l’éclatement de la famille ; l’exploitation est telle qu’elle ne laisse aucune chance de développer ses capacités ; les humiliations, l’exclusion et le mépris vont jusqu’à la non-reconnaissance des personnes très pauvres comme êtres humains.
« Nos vies sont faites de violences. » Ce constat interroge les actions d’aide, d’éducation, de lutte contre la pauvreté, tout comme les institutions créées pour tous […]. Une connaissance élaborée sans les personnes confrontées à l’extrême pauvreté est elle-même source de violence et d’abandon.

La paix n’est pas basée sur le silence de celui qui courbe la tête parce qu’il se sait privé des moyens de se défendre. Face aux violences subies qui peuvent créer des préjudices à vie, ce sont les institutions et les États qui sont appelés à faire le premier pas pour rétablir le dialogue, en créer les conditions et en finir avec toutes ces violences.
(Extraits de « Synthèse » page 13 du document)

Cinq séminaires internationaux (Île Maurice, Pérou, Angleterre, France, Sénégal) ont été tenus durant les trois années de cette recherche; ils ont permis de dégager des points communs en fonction des réalités locales. Un colloque international a croisé ces travaux de connaissance avec des représentants du monde universitaire et des professionnels des institutions internationales. Une  journée publique à la maison de l’Unesco à Paris a présenté les résultats de ces travaux à un public plus large.

Dossiers et documents de la Revue Quart Monde n°20

Ce document existe également en anglais et en espagnol.

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