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Projet des principes directeurs sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Extraits de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 18 juillet 2012

La pauvreté n’est pas uniquement un problème économique, elle englobe à la fois l’absence de revenus et l’inexistence des capacités de base nécessaires pour vivre dans la dignité. L’extrême pauvreté, à son tour, a été définie comme «un phénomène englobant la pauvreté monétaire, la pauvreté du développement humain et l’exclusion sociale», lorsque l’absence prolongée des sécurités de base affecte simultanément plusieurs domaines de l’existence, compromettant gravement les chances d’exercer ou de reconquérir ses droits dans un avenir prévisible. Voir sur ce lien pour retrouver les articles : http://www.ohchr.org/
Dans le passé, les politiques publiques ont souvent échoué à atteindre les personnes vivant dans l’extrême pauvreté, d’où la transmission intergénérationnelle de la pauvreté.

Une approche fondée sur les droits de l’homme fournit un cadre pour éliminer durablement l’extrême
pauvreté, étant entendu que les personnes vivant dans cette situation sont à la fois titulaires de droits et des agents du changement.*
La discrimination est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté. La pauvreté a souvent pour cause des pratiques discriminatoires, ouvertes ou cachées. Les personnes vivant dans la pauvreté se heurtent également à des comportements discriminatoires et à la stigmatisation de la part des autorités publiques et d’acteurs privés et ce, du seul fait qu’elles sont pauvres. Les Etats doivent assurer la participation active, libre, éclairée et constructive des personnes vivant dans la pauvreté à toutes les étapes de la conception, de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation des décisions et des politiques qui les concernent.

Toutes les politiques relatives à la pauvreté doivent viser à autonomiser les personnes touchées par ce phénomène. Elles doivent être fondées sur la reconnaissance du droit de ces personnes à prendre leurs propres décisions et respecter leur capacité d’exploiter leur propre potentiel, leur sens de la dignité et leur droit de participer aux décisions qui touchent leur vie.
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