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Première étape du partenariat Caf31 et Comité ATD Quart Monde de Toulouse : un temps de connaissance réciproque, le 20 mai 2015

Le 20 mai 2015, un groupe de dix personnes, alliés et militants, a reçu dans notre local d’Ancely Mmes Françoise Fanjau et Céline Pénétro, toutes deux chargées de formation à la CAF31. Cette rencontre a eu lieu dans le prolongement du partenariat que notre comité ATD Quart Monde de Toulouse a signé avec la CAF31.
Notre objectif commun était de pouvoir agir concrètement pour que les personnes en situation précaire puissent avoir accès à leurs droits. Nous avons en particulier évoqué les procédures à suivre pour les demandes de RSA.
On constate que beaucoup de personnes ne demandent pas le RSA activité, par méconnaissance. Or, c’est justement pour les travailleurs pauvres que ce dispositif est utile et il faut donc insister sur cette information.

« Si je travaille, on va tout me retirer » craignent des personnes qui hésitent à rejoindre le monde du travail alors qu’elles souhaiteraient travailler. Il y a un grand besoin d’explication sur le RSA d’activité. « On m’a dit que si on fait plus de 78 heures on perd son RSA »
Mme Pénétro insiste sur le fait que si on travaille on gagnera plus dans tous les cas car travailler ouvre des droits comme la retraite, les allocations chômage…

Mais il est vrai que la déclaration trimestrielle du RSA activité est compliquée. Dès qu’il y a un changement d’activité, il faut en informer la CAF sans attendre la déclaration trimestrielle pour ne pas que le dossier prenne du retard.

D’autres dispositifs relevant de la CAF nous ont été présentés, ainsi que des livrets explicatifs afin que nous puissions connaître les diverses prestations et en informer les personnes de notre comité susceptibles d’en bénéficier.

Des échanges intéressants nous ont permis aussi de partager nos expériences et nos réussites malgré la difficulté de solutionner certains dossiers. Il nous apparaît en particulier important de bien comprendre ce que veulent dire certains termes administratifs afin d’instaurer un dialogue basé sur un respect mutuel, de connaître les procédures pour ne pas se décourager devant un refus.
Quant aux deux « formatrices » de la Caf31, elles ont manifesté un grand intérêt pour la découverte de nos combats pour les droits, qui leur ont permis de mieux comprendre notre mouvement .

Il ne nous reste plus qu’à faire vivre, dans une compréhension réciproque ce partenariat au  bénéfice de l’accès aux droits des plus pauvres !.

Sylvie Lassalle