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Partout en France, des Comités Solidaire « pour les Droits » se buttent à des diffcutés administratives

Les premières difficultés apparaissent :
Parce qu’elles ont déjà fait de nombreuses démarches qui n’ont pas amélioré leur situation, des personnes qui seraient « prioritaires » ont parfois le sentiment que cette nouvelle loi n’est qu’un dossier de plus à remplir, qu’une demande de plus de la part des pouvoirs publics et des associations. Seul un engagement citoyen fort peut recréer de l’espoir.
D’autres aussi ne sont pas prises en compte par la loi DALO, comme par exemple des familles du voyage sédentarisées qui demandent un terrain familial (c’est à dire un terrain prévu pour l’installation de caravanes comme habitat permanent). Ce type d’habitat n’est pourtant pas prévu par les dossiers DALO. Elles doivent donc ajouter une lettre supplémentaire qui explique et justifie cette demande légitime.

Les Comités solidaires pour le droit au logement doivent aussi faire remonter ces situations et ces obstacles. Il existe un groupe de travail chargé d’observer la mise en place effective du droit au logement opposable (le « Comité de suivi de la mise en oeuvre du droit au logement opposable »). Il doit être informé des difficultés rencontrées sur le terrain, pour permettre l’application réelle de la loi à tous ceux qui sont prioritaires.