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Message de la CGT à l’occasion du 17 Octobre 2009, Journée mondiale du refus de la misère

Comme chaque année, la CGT est partie prenante de la journée mondiale de lutte contre la misère.

Les jeunes, les personnes privés d’emploi, les familles monoparentales, les travailleurs pauvres et migrants, les retraités, sont les plus vulnérables dans ce contexte de crise.

Plus que jamais les forces syndicales ont à se mobiliser et à agir au quotidien avec celles et ceux qui sont durement frappés par les inégalités, les discriminations et toutes les formes de précarité.

La misère constitue pour ceux qui la subissent une violation des droits de l’enfant et de l’homme. C’est pourquoi, ce 17 Octobre 2009, la CGT tient à exprimer, aux côtés des organisations engagées dans le combat contre la misère, sa solidarité avec les millions de femmes, d’hommes et d’enfants qui résistent chaque jour, en France, en Europe et dans le monde aux ravages de la précarité, de la pauvreté et de l’exclusion. Nous saluons toutes celles et tous ceux qui sont engagés dans ce combat permanent pour la paix, pour la liberté, pour la démocratie, pour la justice et le progrès social, pour l’égal accès aux droits de tous pour tous.

La pauvreté, l’exclusion, ne concerne pas que les plus pauvres.

C’est en unissant nos efforts que nous donnerons courage, espoir et confiance aux personnes, aux travailleurs dans leur capacité et leur pouvoir d’agir.

La déclaration unitaire « Alerte contre l’Exclusion – Partenaires Sociaux », constitue un signe d’espérance. Ce texte confirme une prise de conscience, notre volonté et notre détermination commune à travailler ensemble pour trouver des réponses permettant d’éradiquer la misère en s’attaquant à ses causes. C’est ensemble, par l’échange, le dialogue et l’action que nous construirons le monde que nous voulons. Un monde qui est malade depuis trop longtemps des choix politiques fondés sur un système économique et financier privilégiant le court terme, l’argent facile pour quelques uns au détriment du plus grand nombre, de l’intérêt général.

La crise est un appel à la transformation,au renversement, à la démocratie, à la création, au partage.

Nous voulons un développement fondé sur des politiques économiques, sociales, environnementales, des services publics de qualité, au service de l’humanité.

Nous voulons un système de croissance conçu pour une répartition plus juste des richesses créées, pour que chacune, chacun vive dignement et décemment ici et dans le monde.

Nous voulons une école pour chaque enfant, le droit à l’éducation permanente, à une formation tout au long de la vie.

Nous voulons une société dans laquelle la dignité, l’égalité, le bien-être, par le travail redevienne l’ambition collective pour le vivre ensemble.

Nous voulons un travail décent, un salaire décent pour une vie décente, parce que nous refusons l’assistanat, la soumission, le travail des enfants, le travail forcé et informel.

Nous voulons des droits au travail, des droits sociaux garantissant une sécurité sociale de santé et professionnelle, un statut du travail salarié.

Nous voulons plus de démocratie sociale, des droits pour le dialogue social et la négociation collective afin que chacune, chacun s’engage et participe au développement humain durable avec la liberté de se syndiquer,

Le monde syndical, la société civile, les acteurs économiques, les femmes et les hommes épris de justice sociale, de solidarité, de fraternité ont le devoir de s’unir pour lutter contre la misère, l’exclusion, pour faire respecter et pour rendre effectifs les droits de l’enfant ici et partout dans le monde, les Droits de l’Homme sur chaque lieu de travail et dans la cité.

Voir le témoignage vidéo d’Agnès Naton, secrétaire confédérale.