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L’étude du mois : Prendre sa retraite lorsqu’on est pauvre

Le Laboratoire d’idées du Département santé d’ATD Quart Monde publie un rapport pour mettre en lumière les répercussions concrètes du passage à la retraite sur les conditions d’existence des personnes en situation de pauvreté. Beaucoup imaginaient la retraite comme le début d’une « meilleure vie », avec des revenus stables qui leur donneraient un nouveau statut. Mais tout n’est souvent pas si simple.

« La retraite n’est pas versée comme ils l’avaient cru, mais le RSA, l’AAH (Allocation aux adultes handicapés) ou leur pension d’invalidité sont arrêtés parce qu’ils sont enregistrés comme retraités. La CAF cesse ses versements », constatent les autrices du rapport, Huguette Boissonnat Pelsy, Chantal Sibue de Caigny et Caroline Desprès. Lorsque la situation est rétablie vient le versement de la complémentaire retraite et des arriérés, en une seule fois. La personne peut alors perdre, pour cause de revenus trop importants sur l’année, le renouvellement de sa CMUC, l’allocation solidarité et parfois l’APL.

Lorsque le versement de la retraite se fait sans encombre, les participants au Laboratoire d’idées mettent cependant en avant « cette nouvelle liberté que leur donne leur statut de retraité » et la possibilité « d’élargir leurs horizons », notamment vers le monde associatif ou vers leur famille.

En savoir plus sur l’étude « Prendre sa retraite lorsqu’on est pauvre »

Cet article est extrait du Journal d’ATD Quart Monde de mars 2020.