
Idées fausses : « Les pauvres ne s’intéressent pas à l’écologie » C’est faux !
Faux. Ils mettent en œuvre des pratiques qui peuvent soutenir la transition écologique.
Les personnes confrontées à la précarité sont au quotidien « plus écolos que les écolos ». Est-ce par nécessité ou par choix, ou les deux ? Pour le politologue Paul Ariès, « les cultures populaires sont d’abord des cultures du peu et à ce titre elles inventent des façons de vivre différentes(1) » : les familles en précarité mettent en œuvre des pratiques dévalorisées par notre société de consommation et qui peuvent soutenir la transition écologique : faire durer les objets, les remettre en état et les réutiliser, prêter et s’entraider, économiser l’énergie, etc.
Note
1Écologie et cultures populaires. Les modes de vie populaires au secours de la planète, op. cit.