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Idées fausses : « Les parents pauvres se désintéressent de l’école » : C’est faux !

Faux. Comme tous les parents, ils fondent de grands espoirs dans l’école.

Mais ces espoirs sont parfois rapidement déçus. Pour ces parents, il y a souvent la peur de voir leur enfant revivre l’échec scolaire qu’eux-mêmes ont pu vivre.

Le fossé culturel entre l’école et les familles en situation de précarité crée une crainte réciproque entre ces familles et les enseignants. Par ailleurs, 80 % des mères non diplômées s’estiment dépassées quand il s’agit d’aider leurs enfants dans leurs études au collège, contre 26 % seulement des mères diplômées de l’enseignement supérieur1.

Les parents aux faibles revenus ont en général plus de difficultés à participer aux réunions et activités proposées à l’école. Non parce qu’ils s’en préoccupent moins, mais à cause du fossé évoqué ci-dessus et parce qu’ils travaillent souvent dans des horaires décalés, ont moins de facilités de transport, de garde d’enfants, etc.(2)

Notes

1Voir M. Gouyon, « L’aide aux devoirs apportée par les parents », Insee Première, no 996, 2004.
2U.S. Department of Education, « Parent and Family Involvement in Education: 2002-03 », 2005.

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