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Idées fausses « Les demandeurs d’asile bénéficient de tous les droits » C’est faux !

Faux. La plupart d’entre eux subissent une grande précarité.

Au nom de la lutte contre l’immigration irrégulière[1], le traitement des demandes d’asile est marqué depuis les années 1990 par la méfiance de l’administration française à l’égard des demandeurs. Seule une petite partie des demandes d’asile sont acceptées (idée fausse 131). La plupart des demandeurs d’asile sont condamnés à vivre dans une grande précarité : soumis à des démarches administratives complexes, sans droit de travailler, sans hébergements en nombre suffisant, sans autre aide que l’aide médicale d’État (AME) et la faible allocation pour demandeur d’asile (idée fausse 59)… Or, comme l’affirme Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l’homme au Conseil de l’Europe : « Si nul ne peut contester aux États leur intérêt légitime à contrôler leurs frontières, ce droit ne doit pas se faire au détriment du droit de demander l’asile et d’accéder à une procédure équitable[2]. »

[Article mis à jour en décembre 2019]

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[1] Il vaut mieux parler de « migrants irréguliers » ou « sans-papiers » plutôt que de « migrants illégaux » ou « clandestins » ; voir https://picum.org/Documents/WordsMatter/Leaflet_FRENCH.pdf (consulté en août 2019).

[2] Dans « Inventer une politique d’hospitalité en Europe ? », Causes communes, no 63, 2009, cité dans Cimade, « Fiche argumentaire 2. Pour un devoir de protection des demandeurs d’asile », 2012.