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Les chiffres de février 2017

Le taux de pauvreté

Il était de 14,3 % en 2015 contre 14,1 % en 2014, selon l’estimation provisoire de l’INSEE publiée fin 2016. Il reste supérieur d’un point par rapport à son niveau d’avant la crise en 2008.

Cette hausse serait principalement due à l’augmentation du nombre de chômeurs vivant au dessous du seuil de pauvreté, elle-même liée à celle du nombre de chômeurs de longue ou de très longue durée.

Les inégalités de niveau de vie seraient aussi en légère hausse. Mais elles auraient été atténuées par les mesures sociales prises en 2015 – revalorisation de prestations allouées aux plus modestes, modulation des allocations familiales des plus aisés, etc.

Il s’agit d’une estimation provisoire, généralement fiable. Les données définitives seront publiées en septembre 2017

39 %

des demandeurs d’emploi n’ont droit à aucune allocation chômage, selon une étude de la DARES, la direction statistique du Ministère du Travail, sur les personnes inscrites à Pôle emploi ou dispensées de recherche d’emploi.

25%

des personnes indemnisées par l’assurance chômage touchent moins de 629 euros bruts par mois, selon la DARES. L’allocation mensuelle moyenne est de 1029 euros bruts.

A noter

L’hébergement d’urgence « au bord de l’asphyxie »

Un rapport du Sénat sur l’hébergement d’urgence pointe les efforts faits ces dernières années mais déplore la part prise par les hôtels, faute de solutions durables.

Publié en décembre 2016, le rapport rappelle la création de 30 000 places entre 2012 et 2015. Mais simultanément les nuitées d’hôtel ont doublé depuis 2012 et représentaient 41 000 places en juin 2016.

L’hébergement d’urgence « semble au bord de l’asphyxie » avec une demande en augmentation constante en raison de la crise et de la hausse des demandeurs d’asile. La saturation s’explique aussi par le manque de solutions à la sortie pour les publics hébergés, qui doit être désormais la priorité selon le rapport.