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L’école, c’est fait aussi pour apprendre la solidarité

A l’école, l’an dernier dans ma classe, deux filles étaient exclues. Elles étaient traitées de pouilleuses. J’ai essayé de parler avec l’une d’elles et de devenir son amie ; ce n’était pas facile car, alors, mes camarades de classe s’éloignaient aussi de moi. Pour l’autre fille, je ne pouvais même pas essayer de lui parler car elle était trop agressive. Dans la famille, dans le quartier, à l’école, nous aimerions vivre dans la paix mais c’est difficile de vivre en bonne entente avec tous. (Pénélope, Somain)

J’aime pas la misère. Je n’aime pas voir les enfants souffrir car cela me fait de la peine. Les enfants qui se sentent seuls, je vais vers eux et je leur parle. Moi, en primaire j’ai souvent été rejetée. Je comprends ce que c’est d’être exclue. Tous les enfants sont égaux, la couleur de peau, ce n’est pas important, on habite tous sur le monde. (Erdogan, Résistances)

Au collège, je connais une fille qui est un peu grosse et porte un appareil dentaire. Tout le monde se moque d’elle. Le principal lui a dit : « Dis-moi qui t’insulte, je vais leur donner des heures de colle ». Moi, je ne sais pas si c’est bien de leur donner des heures de colle, je voudrais qu’ils découvrent qu’elle est une très bonne copine. Il faudrait leur montrer ses qualités. (Alice, Talence/Bordeaux)

Jamal vient d’arriver du Maroc…les copains de classe se moquent de lui. Mais nous on leur dit : « Pourquoi vous rigolez ? Si ça vous arrivait à vous ? ».Il est grand et fort mais il a peur de le dire à la maîtresse. On est un peu copain avec lui. Peut-être qu’il sait bien nager, puisqu’au Maroc il habite à côté de la mer. Je vais voir à la piscine : peut-être qu’il pourra épater les copains (Mustapha et Youssef, Montfermeil)