
Le rapport du mois (février 2017) : la Garantie Jeunes peut mieux faire
La Garantie jeunes parvient à « raccrocher » des jeunes en difficulté et à les remettre sur des rails vers l’emploi, à l’exception toutefois des plus fragiles. C’est la conclusion d’une étude du CEET, le centre d’études de l’emploi et du travail du CNAM, diffusée en décembre 2016.
La Garantie jeunes, expérimentée depuis octobre 2013 sur une partie du territoire, a été généralisée le 1er janvier 2017. Mise en oeuvre par les Missions locales, elle s’adresse aux 18-25 ans qui ne sont ni en études ni en emploi ni en formation (les Neets, pour « Not in education, employment or training « ).
Le dispositif consiste en un accompagnement intensif, collectif et individuel, et une allocation mensuelle de 461 euros en 2016. Pendant un an maximum, les jeunes alternent ateliers de mobilisation, séances de coaching et mises en situation professionnelle, l’objectif étant de préparer leur réinsertion.
Selon l’étude qui a suivi une soixantaine de jeunes, une partie d’entre eux, souvent les plus diplômés, trouvent un emploi à la sortie – CDD et intérim. Un deuxième groupe sort du dispositif « mieux armé », plus confiant et prêt à s’insérer, mais sans avoir décroché d’emploi. Enfin un troisième groupe, le plus vulnérable, ne connaît aucune amélioration de sa situation. Ces jeunes « empêchés » ont trop de problèmes pour pouvoir profiter de l’accompagnement intensif proposé. Ils souffrent de problèmes psychologiques ou de santé, sont parfois passés par la rue, etc.
En 2017, l’objectif est d’intégrer 150 000 jeunes au dispositif.
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