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Le droit s’arrête aux portes de la prison

Vincent, aumônier de prison, nous parle d’un détenu « édenté » et ayant besoin de lunettes. « Après avoir été alerté par un greffi er de la prison émanant plus d’un sentiment charitable que d’une exigence du droit, l’administration n’avait toujours pas fait le nécessaire pour répondre à ces besoins de santé. Ce cas n’est pas isolé. Pour accéder à un médecin en prison, les détenus, comme pour toute
autre prestation, doivent en faire la demande par écrit. Cela peut parfois prendre des semaines pour qu’ils obtiennent un rendez-vous (pour une rage de dent par exemple).
On dit souvent que la prison est une zone de non droit.
Aujourd’hui, une autorité est chargée d’aller contrôler l’application du droit en détention : le contrôleur général des lieux de privation de liberté, qu’il faut contacter par une demande écrite.. En réalité, ce n’est pas qu’un seul homme mais une équipe, chargée de se rendre dans tous les lieux de privation de liberté ( maisons d’arrêts, centres de détention, centres de rétention, hôpitaux psychiatriques…) afin d’entendre les détenus, retenus, sur leur vie quotidienne dans ces établissements. La santé est un droit fondamental reconnu par de nombreux textes internationaux et par la loi française. Dans ce droit à la santé, il y a la CMU, une protection universelle comme l’indique son nom.»

Contact : Contrôleur général des lieux de privation de liberté:
BP 10301 75921 PARIS CEDEX 19 ;
Téléphone : 01 53 38 47 80