Publié le 15 mars 2018

Le droit au logement à la Cour européenne des droits de l’homme

Neuf familles reconnues prioritaires Dalo depuis 5 à 10 ans mais toujours pas relogées, accompagnées par la Fondation Abbé Pierre, ont saisi le 5 mars la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) afin de faire reconnaître leur droit au logement et de contraindre la France à respecter ses obligations.

Malgré la loi de 2007 instaurant le Droit au logement opposable (Dalo), sur 210 287 ménages reconnus prioritaires entre 2008 et fin 2016, plus du quart reste en attente d’un logement. La CEDH a déjà condamné la France à ce titre.

2 réactions sur “Le droit au logement à la Cour européenne des droits de l’homme”

La France sera à nouveau condamnée. Pour quels effets? Le droit au logement est une vieille bataille. Au début des années 1980, avec l’éradication des bidonvilles et la destruction des dernières cités d’urgence et le relogement de leurs occupants, on pouvait espérer et même croire que nous arrivions au bout de ce combat. 35 à 40 ans plus tard, lorsque je vois ce qu’il est et étudie les textes de lois soumis au Parlement, je pense que c’est pire. « Bien plus tant pire » comme disent les gamins. Alors faut-il encore croire que la France aura un sursaut d’humanité et respectera enfin les droits humains dont elle se vante tant d’être le pays? Je crains, au soir de ma vie, de ne jamais voir ce « miracle » et qu’il faut et faudra continuer à se battre pour le respect du droit à un logement sain et digne, la première étape pour se reconstruire, trouver un travail, stabiliser une famille. Bref, que la bataille pour les droits humains engagée depuis des lustres n’en est qu’à son commencement.

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Geoffrey Renimel dit :
5 avril 2018 à 15 h 39 min
Merci de votre commentaire Mireille. Récemment j’ai retrouvé une tribune qui avait été publiée dans Libération il y a 10 ans et force est de constater qu’elle est encore toujours d’actualité. Comme vous dites, la bataille pour les droits est loin d’être terminée.
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