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Le Comité Solidaire pour les Droits de l’Isle d’Adam

Un combat s’achève mais le comité reste mobilisé. La famille que nous soutenons à L’Isle-Adam, relogée provisoirement, à l’orée de la forêt, dans des caravanes et sur un terrain mal aménagé, voyait sa situation bloquée depuis plus de 6 mois.
Après information du Président du Conseil Général du Val-d’Oise et publication d’un nouvel article dans la presse locale, le promoteur, les services de la mairie et les services sociaux du département ont enfin bougé.

L’eau a été raccordée aux caravanes et un appentis a été construit pour protéger une partie de l’électroménager qui reste à l’extérieur des caravanes.
Alors que la mairie se disait, depuis un an et demi, dans l’impossibilité de proposer le moindre logement provisoire, faute de disponibilité, elle en propose soudain trois pour l’ensemble des membres de la famille en attendant le relogement définitif. A ce sujet, nous venons d’apprendre qu’un bailleur a signé l’acquisition de deux PLAI (Prêt Locatif Aidé d’ Intégration) pour la famille sur le projet immobilier rituellement en construction.

Rendez-vous est pris le 3 juin pour fournir au bailleur les papiers nécessaires.
Nous avons également rencontré la responsable des assistantes sociales de la circonscription. Cette dernière nous a expliqué que les travailleurs sociaux doivent répondre à la demande des familles. Quand il n’y a pas de demande, ce qui est le cas pour la famille que nous soutenons, les assistantes sociales n’interviennent pas, même si la famille est en difficulté pour accéder à ses droits.
Nous avons convenu que nous soutiendrons à l’avenir la famille pour exprimer ses demandes aux services sociaux.

Reste une difficulté de taille : la famille qui n’a pratiquement jamais vécu en appartement a refusé les propositions de relogement provisoire de la mairie qui nous paraissaient pourtant une bonne opportunité d’acclimatation progressive à la vie en appartement. Bien que tous nous disent aujourd’hui leur souhait d’accéder aux appartements sur le projet définitif dans un an, nous sommes inquiets. Même si nous le comprenons et l’acceptons, ce choix a un peu déstabilisé notre comité. Nous restons néanmoins soudés pour soutenir la famille l’année qui vient dans la préparation de son futur relogement qui reste un vrai défi pour une famille très éloignée d’un mode vie « standard ».