La mauvaise nouvelle de mars 2019

La mobilité internationale des jeunes inégale selon les milieux

La possibilité de partir à l’étranger durant ses études est très inégale selon les milieux sociaux, selon une étude du Céreq (le Centre d’études et de recherches sur les qualifications). À diplôme égal, les jeunes dont les deux parents ne sont pas cadres et ceux issus de l’immigration partent moins souvent, de même que les jeunes des quartiers prioritaires. Par ailleurs, plus le niveau de diplôme augmente, plus on part à l’étranger. Quelque 86 % des ingénieurs et des diplômés d’école de commerce ont fait des séjours internationaux.

À l’opposé, les non-diplômés et les titulaires de CAP et de BEP ne sont respectivement que 23 % et 24 % à être partis. Encore s’agit-il en grande majorité de séjours courts et ne débouchant pas sur des certifications« Les jeunes d’origines sociales les plus modestes et ceux préparant des diplômes du secondaire pâtissent d’un double effet cumulatif, souligne le Céreq, ils partent plus rarement à l’étranger pour leurs études et leurs séjours sont moins valorisables sur le marché du travail. »

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