Entrez votre recherche ci-dessous :

La bonne nouvelle de février 2019

Un pas contre les discriminations dans la santé

Le Défenseur des droits Jacques Toubon a donné en décembre 2018 six mois aux sites Internet de prises de rendez-vous médicaux pour supprimer les mentions discriminatoires envers les personnes en situation de précarité. Sur ces plates-formes, il n’est pas rare de lire : « Les bénéficiaires de la CMU (couverture maladie universelle) ne sont pas acceptés au cabinet » – la même chose pour l’AME (aide médicale de l’État) réservée aux étrangers en situation irrégulière – ou encore : « Bénéficiaires CMU, prendre rendez-vous à l’hôpital ».

Le Défenseur des droits avait été saisi par Médecins du Monde, la Fédération des acteurs de la solidarité et le Comité interassociatif sur la santé. Dans sa décision, il considère que les plates-formes sont responsables de leur contenu, y compris dans l’espace personnel des médecins. Ses recommandations ne donnent toutefois pas lieu à des sanctions.