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Discrimination pour précarité sociale : le Gouvernement creuse la question

Jeudi 19 décembre, tout juste un an, après la conférence de lutte contre la pauvreté, le ministère des affaires sociales et de la santé poursuit la réflexion sur l’inclusion des personnes en situation de pauvreté à travers une matinée de conférences intitulée « Sois pauvre et tais-toi ! ».

La discrimination pour précarité sociale devient un sujet de réflexion nationale

ATD Quart Monde est satisfait de constater que la question de la participation de tous à la vie publique est désormais au cœur des préoccupations de tous les partenaires. Mais il est aussi très heureux que la question de la discrimination pour précarité sociale commence à essaimer grâce à la mobilisation lancée avec plus de 40 partenaires1, lors de la dernière journée mondiale du refus de la misère.

Pendant la première conférence sur la discrimination pour précarité sociale, Pierre-Yves Madignier, Président d’ATD Quart Monde, portera fortement toutes les situations dénoncées ces dernières années et l’impact que pourrait avoir sur l’opinion publique la reconnaissance de cette discrimination.

 

La mobilisation continue

Ce combat est encore loin d’être gagné. Et c’est pour convaincre les parlementaires de l’importance de porter cette discrimination dans les textes, qu’ATD Quart Monde invite ses concitoyens à continuer à se mobiliser et à rejoindre les 20 000 premiers signataires de la pétition pour sa reconnaissance : www.jeneveuxplus.org

A noter :

couv_def_Idees_recues_petit-c6f2fLa discrimination pour précarité sociale est la conséquence, par le refus de l’accès aux droits, de tous les préjugés que subissent les personnes en situation de pauvreté aujourd’hui. Un discours simpliste et des préjugés dangereux contre lesquels ATD Quart Monde a choisi de se battre à travers un livre : En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté . Véritable succès de librairie, ce livre en est à sa troisième réédition depuis sa sortie en septembre. De quoi en conclure que nos concitoyens, comme le gouvernement, cherchent des clés pour débattre ?