Des voix pour des droits !
Le 20 décembre , journée internationale de la solidarité humaine, marque le dernier temps fort la campagne de plusieurs mois menée par le collectif du 17 octobre, dont ATD Quart Monde fait partie.
La journée internationale de la solidarité humaine
Proclamée par l’ONU en 2005, la journée internationale de la solidarité humaine souligne l’importance de la solidarité dans le programme des Nations Unies en matière de développement, en particulier la lutte contre la pauvreté. La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du 21ème siècle.
Le Collectif 17 octobre
Ce collectif est issu d’une dynamique inter-associative nationale d’une cinquantaine de partenaires avec des implications diverses. En 2019, une quinzaine d’associations et d’organisations syndicales ont participé aux réunions de préparation et plusieurs groupes de travail ont été formés afin de donner corps à la réflexion commune autour des droits de l’enfant.
Trois temps forts
Outre la rédaction d’un livret pédagogique d’activités à destination des enseignants, et animateurs, cette campagne de mobilisation autour des droits de l’enfant a été marqué par plusieurs temps forts.
- En premier lieu la Journée mondiale du refus de la misère qui plaçait la focale sur les enfants en situation de grande pauvreté. La journée a été marquée par l’organisation d’un grand jeu de sensibilisation aux droits auprès de 150 élèves, la venue de secrétaires d’État, ainsi qu’une cérémonie qui mettait à l’honneur les témoignages d’enfants subissant la grande pauvreté.
- Un second temps fort a eu lieu le 20 novembre, lors de la remise aux décideurs politiques du document « de la Convention aux actes » à l’occasion du 30ème anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant.
- Ce vendredi 20 novembre, ATD organise à nouveau deux sessions des « Droits’lympiques » au sein d’une école élémentaire de REP ainsi que d’une école maternelle du 20ème arrondissement de Paris.
Recueillir la parole des enfants
Chacun de ces temps fort à été l’occasion de collecter des paroles d’enfants et de jeunes. Ateliers, jeux, lieux de parole ou encore consultations : nous avons ainsi rassemblé plusieurs centaines d’expressions écrites ou artistiques de jeunes âgé.e.s de 4 à 18 ans. Ce collectif a également été l’occasion de recueillir les témoignages d’adultes professionnels de l’enfance.
Porter la voix des enfants
A partir du constat que les enfants en situation de pauvreté (soit un enfant sur cinq) étaient largement ignorés et plaidant pour qu’ils et elles soient entendu.e.s et associé.e.s aux décisions qui les concernent, le collectif du 17 octobre a choisi de s’en faire le relais afin de porter haut leurs voix et témoignages. Ce document va être largement diffusé et remis à la présidence de la République en janvier prochain. C’est l’occasion de redire que les enfants ont des savoirs et une expérience à apporter qui contribuent à produire une connaissance plus fidèle de la réalité et à nourrir le changement pour le respect de leurs droits élémentaires. C’est la prise en compte de leur parole, en s’accompagnant de l’accès aux soins, au logement, à l’éducation, à la culture, aux loisirs et à l’ensemble des conditions d’une vie digne, qui permettra de répondre à leurs besoins fondamentaux.
