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ATD Quart Monde au sein des institutions : La CNCDH #2

ATD Quart Monde est présent dans de nombreuses instances de représentation, pour défendre les droits des personnes les plus exclues, en partant de leurs savoirs, et pour faire changer les lois pour construire une société autrement ! Chaque mois, on vous emmène à la découverte d’une de ces instances, et ce mois-ci c’est la CNCDH où siège actuellement Geneviève de Coster.

  • La CNCDH, c’est quoi ? 

La CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) est une institution nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme créé en 1947.

Son premier président était René Cassin, à l’époque juriste du général de Gaulle à Londres.

Au départ elle était composée de dix membres.

Leur premier travail a été la rédaction de la déclaration Universelle des droits de l’homme dont la version finale a été adoptée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations unies.

Peu à peu la commission s’est ouverte à davantage de membres. Ils sont 64 aujourd’hui, dont la moitié sont des ONGs ou des représentants de la société civile.

  • A quoi sert la CNCDH

Elle a pour but de conseiller, de faire des propositions au gouvernement et de vérifier que sa politique respecte les droits de l’homme.

Dans le domaine international, elle sert à aider le gouvernement à préparer les rapports que la France présente devant les organisations internationales et qui visent à évaluer le respect des droits de l’homme dans le pays.

  • Pourquoi ATD Quart Monde est-il représenté à la CNCDH

Parce que la misère est violation des droits de l’homme, il est important que les personnes qui ont l’expérience de la pauvreté soient représentées dans cette commission. Leur expérience unique leur confère une expertise dont la société ne peut se passer sur les sujets qui les concernent mais aussi sur l’ensemble des questions qui touchent la société.

  • Quels sont les combats que nous avons menés à la CNCDH

Le combat le plus important et celui qui reste d’actualité est la reconnaissance que les plus pauvres sont des sujets de droit et qu’à ce titre ils ne demandent pas qu’on leur apporte de l’aide mais qu’on respecte leurs droits.

Cette approche, qui fait que les plus pauvres ne sont plus stigmatisés, et qui restaure l’égalité entre les parties, est revendiquée par ATDQM depuis longtemps, et défendue sans limite par la CNCDH dans la plupart de ces avis.