L’eau, un service essentiel
« ATD Quart Monde formule une recommandation en termes de santé publique et dans la perspective d’un développement durable : l’obligation pour toute commune d’avoir des points d’eau potable en accès public : une fontaine pour 2000 habitants, accessible en voiture. Depuis plusieurs années, des fontaines publiques sont fermées afin d’éviter que des familles défavorisées ne se fixent autour de ces points d’eau. Pour leur empêcher l’accès aux bornes d’incendie, on met en place de nouvelles clefs inviolables. Les forces de l’ordre verbalisent au jourd’hui les familles qui prélèvent de l’eau à ces bornes. Le seul recours restant à certaines est le robinet d’eau des cimetières. Parfois, pour éviter de longs et pénibles transports, certains prennent leurs douches dans les cimetières, soulevant l’indignation des passants. D’où une restriction encore plus grande à leur accès.
Nous observons de plus en plus que des familles, ne pouvant avoir accès à l’eau potable, sont amenées à payer l’eau en bouteille, accentuant leur précarisation. »
Voir aussi « Accès à l’eau et à l’assainissement des personnes privées d’un habitat décent », contribution de Michel Aussedat au Comité national de l’eau en décembre 2010.L’eau trop chère ?
Le Collectif du refus de la misère de Sambre-Avesnois (Nord), qui regroupe une quinzaine d’associations, organisait en novembre 2010 des animations pour demander une tarification progressive de l’eau et une harmonisation des prix sur les différentes communes.
