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Des lecteurs nous écrivent

Les freins pour la reprise d’un travail

« Dans la fiche « Luttons contre les idées reçues » (page 8 du Feuille de route de février 2012 et www.atd-quartmonde.fr/ideesrecues.), il y a l’idée que les pauvres ne veulent pas travailler. C’est faux, archi faux bien sûr, mais pour les familles les plus pauvres, les freins évoqués pour la reprise du travail : le manque d’emplois, les transports… ne me semblent pas être les seules raisons. Dans le passé, j’ai eu l’occasion de chercher du travail avec des hommes en très grande difficulté et je peux vous dire qu’il leur faut une sacrée persévérance. […] Le plus souvent, alors qu’ils ont un corps usé avant l’âge, sans formation, ils ont un travail humiliant, dégradant, ignorés, voire méprisés par ceux qui sont le plus proche d’eux socialement, le monde ouvrier. Pourtant, le travail est important pour eux, car rien n’est pire que l’inutilité. Je pense à Jean-Pierre qui travaillait à l’entretien dans une cité. Il a quitté cet emploi car les enfants et les jeunes le provoquaient et lui lançaient des pierres. Parfois, il était accueilli pendant un temps chez une soeur. D’autres fois, il trouvait refuge dans le local à poubelles, avec les cafards. Plus tard, relogé dans un foyer dans le cadre du RMI, il ira deux jours par semaine au vestiaire d’une association caritative. Il en était fier. Pourtant, il n’avait pas de rôle. Parfois, lorsque je lui proposais quelque chose ces jours-là, il me disait : « Je ne peux pas, je travaille. » » (Christian B., Val d’Oise).

Comment j’essaie de contribuer à la paix

« Je participe comme bénévole à un groupe qui assure l’apprentissage du français aux étrangers. Là, je crois que nous faisons avancer la paix, si peu que ce soit. Le besoin de s’exprimer va avec le besoin d’être reconnu. La parole circule (maladroite), la confiance s’établit, enfin on existe pour l’autre ! Naturellement, ce problème n’est pas limité aux personnes d’origine étrangère. Combien de jeunes de langue française deviennent violents parce qu’il leur manque « les mots pour le dire » ! » (Mme B., Grenoble)

Pour des retraites plus justes

« Je suis très sensibilisée à l’injustice des revalorisations du pouvoir d’achat en %, en particulier pour les retraités. Où est l’équité quand, avec les augmentations en %, on attribue plus à ceux qui ont plus et moins à ceux qui ont moins ? Accorder à chacun la même revalorisation au moyen d’un montant uniforme en euros respecterait le droit à l’égalité de traitement, reconnue mais non réalisée. Ceci ne représente qu’un aspect du problème des personnes en difficultés sociales, mais il s’agit d’une mesure primordiale pour les personnes qui voient d’année en année leur pouvoir d’achat dégringoler dangereusement, ce qui les conduit inexorablement à la précarité. » (Mme M., Bourg-les-Valence)

Philosophie en maternelle

« J’ai lu avec intérêt votre dossier de février « Pauvreté=violence ». Vous posez la question « Comment essayez-vous de contribuer à la paix ? » Personnellement, je ne sais pas. Mais je pense que, d’une façon générale, des cours d’éthique devraient être dispensés à l’école, de la maternelle à la terminale. Je vous signale à ce sujet l’expérience d’ateliers philosophiques à destination de jeunes enfants, relatée sur le site www.cenestquundebut.com» (Mme N., Paris)

Extraits de messages reçus sur le site www.ecoledetous.org

« Je suis à la fois heureuse et honteuse de découvrir cette plate-forme à laquelle j’adhère totalement. Honteuse car en tant qu’enseignante, je ne l’ai découverte que par hasard… et c’est bien de ce hasard dont je souhaite parler. Car, même avec plus de 20 ans d’ancienneté, je me sens encore démunie face à ces enfants en grande difficulté ; face à ces parents à la fois fuyants tout en étant plein d’attentes. J’ai souvent la sensation d’être alors livrée à moi même, à ma bonne volonté… aller chercher (au hasard) les ressources nécessaires pour tenter de trouver des aides, une pédagogie autre… Je milite donc pour une formation enfin digne de ce nom, qui ne soit pas seulement axée sur le savoir et les compétences à acquérir, mais sur la pédagogie, la psychologie, la communication, une mise en réseaux de tous les partenaires de l’école… afin de faire cesser ce bricolage, cet espèce de rafistolage laissé au bon vouloir d’enseignants volontaires. » (Florence, 25 avril 2012)

« Je soutiens, car je sais ce que signifie la réussite scolaire et l’échec scolaire due parfois au manque de soutien pour réussir. » (Lucienne, 12 avril 2012)

« Bon courage pour cette initiative. Pourriez-vous envoyer un message à chaque directeur ou directrice d’école ? Merci. » (X, 6 avril 2012)

« Je soutiens une école où la différence n’est pas un obstacle. » (X, 28 mars 2012)

« Je suis un homme de 62 ans, adjoint technique territorial de 2ème classe des établissements d’enseignement. Je suis arrivé en France en 1970 en tant qu’immigré. Je suis tout à fait d’accord pour soutenir la démarche pour construire ensemble l’école de la réussite de tous. » (Angelo, 24 mars 2012)

« Oui, je crois que l’humanité est à un tournant décisif de son évolution. Les valeurs d’intérêt collectif, de solidarité, de fraternité, doivent devenir l’idée directrice de l’école et de la société dans son ensemble. Merci d’avoir imaginé et mis en place cette plateforme qui va redonner espoir à chacun et nous aider à faire de notre mieux, chacun à son petit niveau. » (Marie, 19 mars 2012)

« Enseignant dans une école maternelle, nous essayons avec mes deux collègues de créer des organisations d’école et de classes qui favorisent la réussite de tous les élèves, d’origines très variées et nous prenons en compte les différences de chacun d’entre eux. » (Martine, 18 mars 2012)

« Merci pour pour ce beau site qui me redonne espoir. Simplement, pour le mettre en œuvre dans mon village et les villages alentours, je me sens seule… » (Cécile, 18 mars 2012)

« Lorsque l’on vient d’un milieu défavorisé, que malgré les difficultés de l’échec scolaire, la vie nous a permis « de réussir », d’avoir un travail et qu’à côté de ça nos propres enfants sont aussi en échec scolaire, la douleur est là, mais comment faire quand on élève seul(e) ses enfants, sans pouvoir les aider à leurs devoirs ? » (Myriam, 14 mars 2012)

« Je suis enseignant en collège et lycée. Je vous apporte mon soutien et vous remercie pour cette initiative. » (Jean-François, 14 mars 2012)