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Les vacances, ça fait avancer la vie

« Dans la société où l’on vit aujourd’hui, dit Samia, travailleuse sociale, les vacances sont une question de survie. Plus la vie est difficile, plus les gens ont besoin des vacances pour pouvoir se dire qu’il y a une autre vie et d’autres possibilités. » De nombreux témoignages disent combien ces moments sont des temps de liberté et de révélation (1).

« Le miracle de La Bise (maison de vacances familiales d’ATD Quart Monde dans le Jura), c’est que les gens sentent qu’ils sont écoutés, reconnus chacun pour ce qu’ils sont. On prend le temps. Aussi longtemps qu’il y a besoin. À La Bise, les gens peuvent parler de n’importe quoi, ils savent bien que ça s’arrête aux oreilles qui les écoutent ». (Maxence, cuisinière bénévole lors de séjours à La Bise)
« Le miracle de La Bise (maison de vacances familiales d’ATD Quart Monde dans le Jura), c’est que les gens sentent qu’ils sont écoutés, reconnus chacun pour ce qu’ils sont. On prend le temps. Aussi longtemps qu’il y a besoin. À La Bise, les gens peuvent parler de n’importe quoi, ils savent bien que ça s’arrête aux oreilles qui les écoutent ». (Maxence, cuisinière bénévole lors de séjours à La Bise)

– « Ça m’a donné la force de dire « je suis capable » : je suis capable de faire beaucoup de choses avec mes enfants. Alors qu’avant, je pensais que je n’étais pas capable. » (Valérie)
– « Je ne dirais pas qu’en huit jours, cela m’a sauvée de tout, mais ça m’a quand même donné un bon coup de pouce pour voir les choses autrement. Après La Bise (maison de vacances familiales d’ATD Quart Monde dans le Jura), j’ai compris que c’était super-important de partager plein de choses avec son enfant. » (Simone)
– « Les seuls moments où on a eu du bonheur avec notre mère, c’était dans cet autre cadre de vie, calme, reposant. » (Philippe)

« Voilà, c’est la paix »
– « J’ai entendu toute la nuit la cascade, ma chambre est de ce côté, j’ai laissé la fenêtre ouverte, je n’arrivais pas à dormir, à y croire que j’étais là avec mes cinq enfants. C’était les premières vacances avec mes enfants, on est jamais partis tous les cinq. C’est entendre la cascade comme ça, la nature, pas de voiture, pas de pollution, le calme, je n’arrivais pas à y croire. Je me suis mise à écrire, comme ça, pour eux, pour qu’ils le lisent un jour, et qu’ils le lisent à leurs enfants en disant : j’ai fait ça avec ma maman. » (Josiane)
– « Les vacances, ça aide à se rapprocher de sa famille, de ses parents. » (Céline)
– « Une famille belge très pauvre est venue à La Bise. Le monsieur restait sous le marronnier et il ne voulait jamais sortir. Il faisait très beau. Il disait : « Tu te rends pas compte comme je suis bien, les enfants sont bien, ma femme est bien, et moi je reste là, je fume sous le marronnier et c’est bien. » Dans le chaos de l’existence,  oilà, c’est la paix. Sa femme a fait de l’accro-branches. C’est très physique. On me disait que chez elle, c’est une femme qui bougeait à peine. Là, parce qu’elle voulait que ses enfants soient fiers d’elle, elle a fait ça. » (Véronique)

« On a redécouvert la vie »

« Ces vacances ont scellé ma famille », « On a redécouvert la vie avec nos enfants, on a partagé des petits moments de bonheur avec eux », disent des familles qui ont passé un séjour à La Bise avec leurs enfants placés en temps ordinaire dans des familles d’accueil.
– « Je suis allée à la Bise en février 2009, avec mes cinq enfants. Des vacances dans le sens vraiment vacances avec ses enfants, c’était la première fois. Mon assistante sociale éducative m’a proposé ça parce que ça faisait un peu longtemps que les enfants étaient placés et comme ils n’étaient plus sous mon toit, c’était une séparation assez déchirante… Il faut quand même qu’on arrive à se sortir de tout ça. Récupérer mes enfants. Reprendre une vie normale. Il faut que je travaille, qu’ils continuent l’école. Et je sais qu’à un moment je finirai par être relogée. » (Nathalie)
– « Lorsqu’on n’arrive pas à payer ses factures, quand on est en dossier de surendettement, penser aux vacances est quelque chose de « superflu ». C’est difficile à admettre pour certaines familles, et même pour les travailleurs sociaux. Ensuite, il y a la peur de l’inconnu, la peur de l’échec. Il faut vraiment beaucoup de temps, de volonté, presque de l’acharnement pour aboutir à un projet de vacances. » (Agnès, travailleuse sociale dans une Caisse d’Allocations Familiales)
– « Travailler, c’est fatigant et ça nécessite des vacances ; se battre tous les jours pour survivre, c’est stressant et ça nécessite aussi des vacances. » (Guillaume)