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« J’aimerais surtout en sortir »

« L’émission du 7 novembre sur France Inter (1), m’a redonné espoir que je puisse un jour m’en sortir. Et aussi enlevé la honte d’être limitée dans la vie, dépendante. Car les services sociaux m’ont enlevé cet espoir, les médecins aussi en général. Je ne sais pas comment les services sociaux fonctionnent en France, mais en Belgique, c’est devenu difficile. Et puis les humains ont tous leur part d’ombre, moi aussi, et il faut faire avec. Car le monde est ce qu’il est et ne changera pas tout de suite. Mais il ne peut que changer, j’espère pour le meilleur, sinon c’est l’auto-destruction.

Une connaissance m’a dit, lorsque j’étais bénévole dans une autre association, que les économistes avaient calculé qu’il est nécessaire d’avoir une classe de personnes précarisées et qui le restent pour toujours, afin de motiver la croissance économique. C’était tellement pervers comme pensée que je ne pouvais le croire. J’ai entendu cela à nouveau l’année dernière sur ARTE. Cela me répugne. J’espère que la fin du capitalisme est proche. Mais quoi d’autre comme programme alors ? Avec la mondialisation ? C’est un casse-tête. Que pensez-vous ?

J’aimerais espérer et surtout en sortir pour me convaincre que c’est possible. Mais tout le monde ne naît pas égal. Bien sûr, tout le monde sait ça, mais je veux dire à un niveau plus caché : un enfant non aimé, qu’importe son milieu socio-économique, a moins de chance qu’un enfant respecté depuis toujours par ses parents. Et il y a plein d’autres paramètres différents et importants. Mais ce n’est qu’un avis personnel et j’aimerais en entendre d’autres, et encore d’autres beaux témoignages, merci 🙂 » (Pascaline, sur Facebook)