Publié le 21 mars 2012

QUELLE ECOLE POUR QUELLE SOCIETE: CONSTRUIRE ENSEMBLE L’ECOLE DE LA REUSSITE DE TOUS

Une conférence de presse a eu lieu le 13 mars, à Paris, pour la signature de la plateforme citoyenne, fruit d’un travail de réflexion commun construit durant les Ateliers pour l’école à Lyon les 11, 12 et 13 novembre 2011. Les différents partenaires suivants : les fédérations de parents (APEL, FCPE, PEEP), les personnels (SGEN-CFDT, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNPDEN-Unsa), les mouvements pédagogiues (AMF, GFEN, ICEM-pédagogie Freinet, AGSAS).et le Mouvement ATD-Quartmonde étaient présents

Le texte de cette plateforme citoyenne est publié en grand nombre sous forme d’un cahier intitulé « Quelle école pour quelle société ? – Construire ensemble l’école de la réussite de tous » que vous pouvez commander en contactant le secretariat.ecole@atd-quartmonde.org. Il a comme objectifs de proposer des idées aux candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives, mais aussi de nourrir la réflexion de chaque citoyen se sentant concerné par la réussite de tous les enfants.

Au plan national, les 12 organisations de la plateforme prennent rendez-vous avec les candidats à l’élection présidentielle.

Dans les régions, n’hésitez pas à créer l’évènement et à transmettre à la presse locale. Vous pouvez porter ces propositions aux candidats aux législatives, dans votre entourage et aux organisations afin qu’ils expriment leur soutien à ces propositions.

Téléchargez le livret « Quelle école pour quelle société ? Construire ensemble l’école de la réussite de tous »

Réseau Wresinski école
secretariat.ecole@atd-quartmonde.org

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1 réactions sur “QUELLE ECOLE POUR QUELLE SOCIETE: CONSTRUIRE ENSEMBLE L’ECOLE DE LA REUSSITE DE TOUS”

Nelyne dit :
29 décembre 2018 à 21 h 41 min
J’étais enseignante et j’ai démissionné. Il y a longtemps. Au milieu des années 80. Et pourquoi donc?
Parce que je me suis rendu compte que l’enseignement était surtout « rationnel + » et qu’on y oubliait principalement 2 choses que disent TOUS les publics en difficulté: on ne tient pas compte, malgré les grandes déclarations d’intention, de ce que VIVENT les enfants et qui tiennent leur culture de l’expérience vécue, pas de ce qui est adapté aux classes sociales plus privilégiées; que l’école évalue, non pas à partir des progressions positives de l’élève, mais en fonction de ce qui devrait être fait. La norme, ne tient pas compte des démarches intellectuelles.
L’école avoue ne pas gérer correctement ce qu’elle appelle « les compétences transversales », à savoir, pour faire simple, le lien entre ce qu’on apprend et ce qu’on vit. C’est ainsi qu’on peut apprendre des tables de calcul mais ne pas comprendre l’énoncé d’un problème ou apprendre quelque chose par cœur alors qu’on n’a rien compris. Et c’est entretenu: « lire », ce n’est pas seulement dire les mots écrits; ça, c’est le déchiffrage. Lire, c’est COMPRENDRE ce que cela veut dire et cela ne va pas de soi. Et les parents ont bien autre chose à faire que de faire refaire les exercices faits en classe. Quel parent lit devant ses enfants pour montrer l’exemple? Qui s’exprime avec une langue construite, en français de préférence? Qui prend le temps d’écouter? d’expliquer? de demander?
Ma stratégie a été double: vers les publics en difficulté (enfants ou adultes), je fais jouer car, en jouant, on pense, mais nul ne sera évalué. C’est le plaisir de l’activité qui fait qu’on mobilise ses compétences pour gagner -surtout pour « battre l’adulte sans qu’il y ait de représailles » comme m’a dit, fort justement, un ado. Pour les adultes, j’explique la nécessité de faire coopérer TOUTES les activités mentales, pas seulement celles qui sont notées.
Je ne crois pas que l’institution évoluera dans ce sens. C’est un fait, non une catastrophe. A nous qui œuvrons autour de l’école de compléter et de gommer les aspérités d’un monde trop « intellectualisé ». Qui sait, par exemple, que le mouvement, (qu’il soit sport, marche à pied, jeux à l’extérieur etc) est le carburant qui fournit l’oxygène au cerveau, lequel en consomme 20% de tous les besoins du corps? Ou que l’assimilation des connaissances se fait pendant le sommeil? Ou que le compliment est le miel du progrès (certains enfants n’en recevant jamais)?
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