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Partir en vacances : qu’est ce qui le permet, qu’est ce qui empêche ?

C’est autour de ces questions qu’un groupe de militants de Reims s’est retrouvé le 2 juillet dernier. Ils préparent une présentation devant des membres du CESER de Champagne Ardenne (Conseil Economique, Social et Environnemental Régional) sur ce thème en septembre prochain.
Chacun a pu s’exprimer à partir de ses propres expériences. Les vacances, c’est déjà le fait de partir de chez soi, ça permet de « se vider la tête », « sortir de l’ordinaire ». On s’est aperçus que les obstacles n’étaient pas seulement celui de l’argent. Bien sûr il en faut pour partir. Les aides diverses de la CAF, d’associations, de Maisons de Quartier permettent de réduire le prix mais il reste d’autres freins : la peur de laisser son logement, parce qu’on veut rester chez soi ou parce qu’on n’a pas confiance ; la peur d’être perdu, de se retrouver trop seul, de ne connaître personne ; la peur de se montrer devant les autres dans notre vie quotidienne ; on se dit que les vacances, ce n’est pas pour nous…
Cependant, lorsqu’on a réussi à partir, on est content ! On rencontre des personnes nouvelles, on s’offre un plaisir, on peut faire une sortie en famille, on se dit qu’on a donné le goût à ses enfants et que ce sera plus facile pour eux à leur tour. Cela se vérifie quand les enfants sont grands : « mon grand fils de 28 ans part en vacances au Maroc, je vais pleurer mais je ne lui ferai pas voir » ; « mes enfants partent à leur tour en famille, moi je ne pars pas mais je me réjouis pour eux, ils n’ont pas peur ».
Des enfants ont également contribué de leur côté à la rencontre, en dessinant un bon moment de vacances puis un rêve de vacances. Un point fort dans leurs dessins : le fait d’être avec des copains, au bowling, à la plage, au parc d’attractions…
Confiance : c’est le mot qui est revenu le plus souvent lors de cette réunion. Pour dépasser les obstacles, il faut se sentir en confiance. Il faut être soutenu, encouragé, souvent avec des associations mais aussi en parlant avec des personnes qui l’ont déjà fait, qui avaient les mêmes peurs et qui ont pu les dépasser. Il faut se sentir écouté pour réussir à sortir de ses habitudes.

La prochaine étape de ce questionnement, ce sera en septembre pour échanger nos points de vue avec ceux d’autres associations représentées au CESER et préparer la contribution commune devant les membres du CESER.